Ce roman est un véritable page-turner. Une romance. Oui. Mais pas celle à laquelle vous vous attendez. Dès les premières pages, on sent que quelque chose gronde sous la surface. Ash, un homme en fuite — de son passé, de lui-même — débarque à Manhattan avec un seul objectif : repartir de zéro. Mais les secrets ne restent jamais bien longtemps dans l’ombre. Il traîne le sien comme un fantôme, un poison prêt à refaire surface à tout moment. Puis il y a Savannah. Brisée par une histoire d’amour qui a laissé des cicatrices profondes, elle s’est jurée de ne plus jamais retomber dans le piège des sentiments. Leur première rencontre ? Un choc frontal. Électrique. Sauvage. Aucun des deux ne semble prêt à faire le moindre pas vers l’autre. Et pourtant. Au fil des pages, une tension se tisse entre eux, fragile, brûlante, irrésistible. Cette relation néanmoins tumultueuse, sous le ciel de Manhattan est ponctuée de conflits, d’émotions intenses, et de suspense jusqu’à la révélation finale. Entre temps, Savannah réalise son vieux rêve, ouvrir une librairie avec sa meilleure amie — un havre de paix, croit-elle. Mais lorsqu’elle entrevoit une facette trouble du passé d’Ash, tout vacille.

Alors que lui s’éloigne, elle, elle doute. Et le lecteur, lui, se retrouve happé dans une spirale d’émotions, de rebondissements, et de révélations inattendues.

Qui est vraiment Ash ? Peut-on aimer quelqu’un, dont on ne connaît que la moitié de l’histoire ? Et surtout… Que se passera-t-il quand Savannah découvrira toute la vérité ?

Un roman finement construit, des personnages bouleversants de vérité, et un suspense savamment distillé jusqu’à la dernière page.

Échos littéraires : Bonjour Adeline, merci de nous accorder cette entrevue. Les lecteurs seront certainement curieux de savoir ce qui vous a inspiré l’écriture de S’affranchir de son passé ?

Adeline Enya :  Bonjour, merci de m’accueillir et de mettre en lumière mon roman. L’écriture de mon roman a été inspirée tout d’abord de Twilight. À l’origine, Ash devait être un vampire et Jay, un loup-garou. Seulement, je me suis aperçue très rapidement que l’histoire tournait plutôt vers After. Ash pourrait s’apparenter à Hardin et Savannah, à Tessa tout en étant à la fois différends. Ce qui devait être un roman plutôt fantastique s’est donc mué en une romance pure et dure.

Échos littéraires : À quel moment avez-vous su que ce thème — se libérer du passé — devait être au cœur de votre roman ?

Adeline Enya : Je l’ai su tout de suite. Dès que j’ai commencé l’écriture et que j’ai découvert Ash, j’ai trouvé un personnage complexe qui vivait dans un squat. S’il vivait là, c’est qu’il avait forcément un passé derrière lui. Plus je passais du temps avec lui, plus je démêlais son passé difficile. Outre la romance, j’avais envie de créer un univers autour de sa vie.

Échos littéraires : Y a-t-il une part autobiographique dans cette histoire, ou des éléments tirés de faits réels ?

Adeline Enya :  Non. Aucun élément autobiographique dans mon roman. Quelques références à des moments vécus : notamment, lorsque Ash évoque une potentielle chute de son frère à cause d’une table basse en verre. C’était tiré d’une scène d’un de mes proches !

Échos littéraires : Est-ce que les personnages d’Ash et Savannah sont inspirés de personnes réelles dans votre entourage ou votre parcours ou bien sont-ils vraiment issus de votre imagination ?

Adeline Enya :  Ash et Savannah sont nés dans mon imagination. J’ai donné quelques-uns de mes traits de caractère à Savannah. Ash, lui, est un personnage vraiment à part.

Échos littéraires : Pensez-vous qu’il est réellement possible de s’affranchir totalement de son passé, ou seulement d’apprendre à vivre avec ?

Adeline Enya : Je dirais qu’on ne peut pas réellement s’affranchir de son passé. Une fois qu’on a fait des bêtises, on peut toujours changer, se racheter en faisant de bonnes actions, mais quoi qu’on fasse, nos actions passées restent pour toujours. Alors on peut seulement apprendre à devenir de meilleures personnes pour essayer de se repentir.

Échos littéraires : Quel message principal souhaitez-vous que vos lecteurs retiennent après avoir terminé votre roman ?

Adeline Enya :  Le message que je voudrais transmettre, c’est que tout n’est pas figé. On peut changer, on peut avoir des personnes dans notre vie qui nous donne envie de devenir meilleurs. Qu’il soit possible de s’améliorer, de reprendre sa vie en mains, peut importe, le passé que nous avons, peut importe, les obstacles sur notre route et qu’il ne faut pas hésiter à demander de l’aide.

Échos littéraires : Quelle scène ou passage, a été le plus difficile à écrire ? 

Adeline Enya : Le plus difficile à écrire, hmm, je pense que ce sont trois chapitres en particulier, le 14, le 22 et le 26 ! J’ai écrit tout ce roman avec mes tripes, mais ceux-là, j’ai été encore plus loin dans mes ressentis. Ils ont vraiment eu un impact particulier dans mon cœur et dans le tournant de l’histoire.

Échos littéraires : Merci beaucoup

Adeline Enya : Un plaisir !