Échos littéraires : Bonjour Stéphanie, merci de nous accorder ce moment. Votre roman n’est pas autobiographique, ni un manifeste féministe, mais l’histoire de quatre femmes quadragénaires, que nous allons découvrir. Comment vous est venue l’idée de nous inviter à prendre ce chemin ? 

Stéphanie Braut-Jore : J’ai eu envie de dresser le portrait de ces femmes extra et ordinaires, ces héroïnes du quotidien, qui rencontrent des problématiques qui me semble universelles. Je voulais que mes lecteurs puissent se retrouver dans le livre et comprendre qu’on fait tous et toutes du mieux qu’on peut, et que la quête de la perfection est bien lourde à porter. 

Échos littéraires :  L’idée est vraiment originale, vous invitez le lecteur à suivre quatre amies pendant un an, d’assister et de vivre avec elles, les difficultés de la vie quotidienne, leur travail, leur vie personnelle… Elles sont au carrefour de leur vie, et vont chacune traverser des épreuves qui vont ébranler leurs certitudes. Pourquoi avoir choisi des femmes ?

Stéphanie Braut-Jore : Je trouve que les femmes ont beaucoup de pression. Il y a celle que la société leur impose, et celle qu’elles s’infligent seule, avec un syndrome de Wonderwoman. Je voulais aborder cette problématique avec légèreté et amener à réfléchir sur ce qui est important pour soi.

Échos littéraires : Ces quatre femmes inspirantes sont, au fond, des héroïnes du quotidien qui ont beaucoup touché le public, Est-ce une histoire fictive, ou bien existent -elles vraiment ces héroïnes. ? 

Stéphanie Braut-Jore : Elles sont toutes nourries d’une part de réalité, elles sont un peu tout le monde et personne et je n’ai pas la chance de les avoir rencontrées en « vrai »😊

Échos littéraires : Pourquoi à votre avis, alors que nous sommes en 2025, il n’est toujours pas aisé de trouver sa place dans la société quand on est une femme. Vous qualifiez même cela comme un perpétuel numéro d’équilibriste qu’elles doivent interpréter avec leurs rôles de maman, d’épouse, de salarié. Qu’est-ce qui manque à votre avis, pour atteindre cet équilibre ? 

Stéphanie Braut-Jore : Le droit d’être soi, le droit à l’imperfection, et une bonne dose de lâcher prise !

Échos littéraires : Je vous cite : D’autres ouvrages suivront, car il me tient à cœur de faire passer des messages sur fond de légèreté et d’humour ».   Qu’est-ce qui vous tient à cœur, maintenant que vous avez pointé du doigt ces inégalités qui ne devraient pas exister ?

Stéphanie Braut-Jore : Mon troisième roman, Invisible a abordé le thème de la maltraitance et de la précarité. J’avais envie de décrire les arcanes qui se mettent en place dans ce type de relation.

Échos littéraires : Pour nos lecteurs, de quoi parlera votre prochain roman et est ce qu’il est prêt ?

Stéphanie Braut-Jore : J’ai plusieurs projets en cours : la suite des aventures de Laura (Satané Syndrome de Cendrillon), un feel good sur les tribulations d’une jeune divorcée, et un roman fantastique… j’ai mille idées…

Ne me manque que le temps 😊

Échos littéraires : Merci infiniment