Nous rencontrons aujourd’hui, Farid Goudjil, l’auteur de : ‘’Infiltré pour un meilleur ‘’- un roman paru aux Éditions Le Lys bleu. Farid débute sa carrière d’animateur sur la bande FM. Animateur sur Berbère Télévision, il est notamment connu pour ses nombreuses grandes interviews. Aujourd’hui, pour @Échos Littéraires, c’est lui la personnalité du jour qui va répondre à nos questions.

Échos littéraires : Bonjour Farid. Félicitations pour ce nouveau roman ‘’Infiltré pour un meilleur ‘’- une question qui s’impose d’elle-même, pourquoi avoir écrit ce roman ?

Farid Goudjil: Bonjour, tout d’abord, permettez-moi, de saluer vos lectrices vos lecteurs, de vous remercier pour cet accueil, ainsi que pour vos félicitations ! En fait ce roman,  »infiltré pour un meilleur », est la suite du précédent « je suis, tu es, nous sommes la France » Francine la directrice de ma toute première édition m’avait dit que le lecteur allait se demander que deviennent les personnages. Et puis le directeur du Lys Bleu édition me disait que mes personnages avaient de l’épaisseur, j’avais presque envie de leur donner vie. D’ailleurs, j’envisage de faire des podcasts, de donner une âme à mes personnages. Et puis l’écriture, c’est aussi la possibilité d’amener les personnages où bon nous semble, là où notre conscience nous demande d’aller.

Échos littéraires : J’aime beaucoup ce passage dans le résumé du roman, un lieutenant de police qui s’efforce de faire le bien autour de lui, notamment en tentant de sortir les petits malfrats de leur mauvaise voie. Est-ce que Farid n’est pas un peu Djamel aussi ? Vous avez certainement fait cela jadis. Beaucoup de personnes rapportent votre générosité de cœur pour avoir aidé des jeunes à délaisser certains sentiers ingrats ?

Farid Goudjil: Je ne pense pas que Farid soit un peu Djamel, néanmoins, on pourrait dire qu’il y a peut-être un peu de Djamel en moi. Bon, c’est la même chose me direz-vous ! Le livre n’est pas autobiographique, je m’inspire de la réalité, mais rien de personnel. J’ai travaillé de nombreuses années auprès des jeunes en bas des quartiers, nous avons développé des projets culturels, nous souhaitions apporter autre chose aux jeunes que leur quotidien habituel.

Échos littéraires : L’écriture, le théâtre, le sport, 850 émissions TV et 900 émissions de Radio, votre polyvalence est à saluer, qu’est-ce que vous n’avez pas encore fait et que vous songez à faire ?

Échos littéraires : je crois que je me suis laissé aller au gré du vent, disons que le destin m’y a poussé. Lorsque j’ai commencé à poser les mots pour le premier roman, je suis, tu es, nous sommes la France » je l’ai écrit avec l’idée d’aller vers le cinéma, c’est aussi pourquoi j’ai voulu faire une suite. Aujourd’hui, je souhaiterais que ces romans puissent être adaptés pour le 7éme Art. Vous avez fait allusion au Slam dans votre présentation, j’avais écrit quelques textes relatant de fait de société que j’ai actualisé au fil du temps, et depuis quelques mois, je suis en studio.

Échos littéraires : Il y a quelque chose que j’adore en vous et que vous n’avez pas hésité à faire, notamment en renommant votre livre en : Je suis, tu es, nous sommes la France. Je sais combien vous tenez, non seulement Argenteuil, mais aussi et d’une manière plus globale à cette France ou se sont greffé tant de petites gens pour lui insuffler vie et amour. Comment va la France en 2024, surtout après les dernières élections ?

Farid Goudjil: « Je suis, tu es, nous sommes la France » le titre du roman m’est venu quasiment à la fin des dernières lignes, et je pense que le titre reflète un peu l’histoire et les personnages. J’aime la ville dans laquelle je suis né, le pays dans lequel je vis, mais aussi l’Algérie où j’y ai fait quelques projets, quelques rencontres avec le public et la Kabylie, la terre de mes ancêtres. Comment va la France en 2024 ? Je ne suis pas le mieux placé pour en parler, néanmoins, j’ai l’impression comme beaucoup que le bateau tangue au gré des vagues. On croit de moins en moins aux politiques, on a pu voir lors des dernières élections que le vote n’a pas respecté. D’ailleurs, je fais allusion aux politiques dans mon roman « infiltré pour un meilleur » https://youtu.be/V-K4nbrSTZc?feature=shared

Échos littéraires : Le Québec est l’autre pays ou prospère le fait français, la langue française, pourquoi pas une visite pour rencontrer vos nombreux fans là-bas et pouvoir présenter vos livres aussi. Un projet en ce sens ?

Farid Goudjil: j’ai rencontré des personnes fort sympathiques au salon international du livre d’Alger, au centre culturel de Tizi-Ouzou, à St Étienne au côté des jeunes du centre de loisirs de la police nationale. Je garde de très bons souvenirs des échanges avec les familles des centres culturels Berbères, avec le public au sein des médiathèques. J’aurai grand plaisir à rencontrer les citoyens Canadiens, venir échanger autour de nos diverses expériences dans la langue de Molière, débattre autour de mes romans, en écoutant ce bel accent du Canada. J’y avais pensé il y a quelque temps, et finalement, c’est peut-être le moment, d’ailleurs, je te laisse orchestrer cela et je te dis à bientôt alors !

Échos littéraires : Merci beaucoup Farid, bonne chance pour ton roman et bien sûr pour nos amis de France,

Farid Goudjil: Merci