Gabrielle Caron est une humoriste, auteure, podcasteuse, chroniqueuse et conférencière québécoise née le 18 juillet 1985 à Brossard. Diplômée de l’École nationale de l’humour en 2009, elle se distingue par sa vivacité d’esprit, sa répartie et son sens de l’autodérision. Elle s’illustre sur scène, à la télévision et dans le monde du balado, où elle a animé des émissions populaires telles que 3 Bières, J’ai fait un humain et Evelyne et Gabrielle font un podcast.
En 2022, elle publie son premier livre, J’ai fait un humain, un récit autobiographique où elle partage son expérience de la maternité avec humour et authenticité. En 2024, elle fait ses débuts en fiction avec Hanter Villeray, un roman dans lequel une jeune femme morte se réveille sous forme de fantôme dans le quartier montréalais de Villeray, explorant les thèmes de l’au-delà et de l’identité. Gabrielle Caron est également reconnue pour sa collaboration avec l’humoriste Korine Côté, avec qui elle a coécrit plusieurs spectacles. Depuis 2007, elle partage sa vie avec l’auteur humoristique Olivier Thivierge, avec qui elle a deux enfants. Son œuvre se caractérise par une approche sincère, un regard critique sur la société et une capacité à aborder des sujets personnels avec légèreté et profondeur.
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Ainsi donc, Maude est morte. Elle est morte, mais elle est toujours là. Pourquoi ? Elle ne le sait pas. Malheureusement, être un fantôme ne vient pas avec un manuel d’instructions. Elle ne sait même pas comment elle est morte. Dans son appartement, elle assiste à son après-vie : sa veillée funèbre, ses proches qui vident son logement, la nouvelle locataire qui prend sa place. Légèreté et introspection profonde se côtoient. Évidemment, Maude n’est pas le seul fantôme en ville ; elle en rencontrera quelques-uns qui partageront avec elle leur histoire et leur sagesse. Maude est morte, mais elle découvre la vie pourtant. Est-ce que c’est sa nouvelle destinée de hanter Villeray ?
Échos littéraires : Gabrielle Caron, bonjour. On vous connaissait Humoriste, autrice, chroniqueuse et podcasteuse, vous avez littéralement imaginé l’après-vie de Maude, une jeune femme qui est morte, mais qui est toujours là. Depuis 2020, vous animez, j’ai fait un humain, un podcast sur la maternité. Votre premier livre, sorti en 2022, porte aussi le même titre. Ce premier roman ‘’Hanter Villeray’’ sorti en 2024, explore les couches cachées et l’atmosphère particulière du quartier Villeray de Montréal.
La première question s’impose d’elle-même : C’est votre premier roman, félicitations, pourquoi ce nouveau genre, on vous connaissait humoriste, conférencière, chroniqueuse et podcasteuse, pourquoi un roman, est-ce une envie soudaine, ou bien une idée mûrement réfléchie et qu’elle a été le déclic ?
Gabrielle Caron : C’est une idée que je mijotais depuis longtemps et un jour, j’ai finalement pris le temps de m’installer et d’écrire la vie de mes fantômes.
Échos littéraires : Disons-le franchement, plusieurs critiques ont souligné l’originalité de l’idée de suivre un fantôme. Dans ce premier roman, vous dédramatisez vraiment la mort et ses causes, car Maude n’a aucune idée des raisons de sa mort. Pourquoi ce choix de raconter la vie après la mort. C’est un monde très méconnu, où avait, vous cherchez la matière nécessaire ?
Gabrielle Caron : La mort est un sujet universel : elle fascine et tout le monde a un lien différent avec elle. J’avais envie d’imaginer, c’est comment l’après-vie et de rendre le tout moins épeurant. J’ai vraiment décrit mon après-vie idéale !
Échos littéraires : Découvrir les sources d’inspiration d’un auteur est toujours passionnant. Quelles sont vos influences littéraires ? Y a-t-il eu des auteurs ou des œuvres qui vous ont marqué et peut-être inspiré pour ce roman ?
Gabrielle Caron : Je suis une grande lectrice depuis toujours ! Je pourrais passer mes journées à lire. Je lis de tous les styles, et je trouve toujours fascinantes les histoires imaginées par les différents auteurs. J’ai d’ailleurs un compte Instagram dédié uniquement à mes différentes lectures : @jelistout , Mais pour l’histoire de Maude et de Hanter Villeray, je me suis plutôt inspirée de ma vie.
Échos littéraires : Qu’aimeriez-vous que les lecteurs retiennent après avoir terminé la lecture de « Hanter Villeray » ? Quel message souhaitez-vous transmettre ?
Gabrielle Caron : Qu’on ne sait jamais ce qui se passe chez notre voisin, que le deuil fait partie de la vie et aussi que la mort, étonnamment, ça n’a pas besoin d’être morbide.
Échos littéraires : Villeray est un quartier de Montréal avec une identité forte. C’est votre quartier. Vous le connaissez par cœur. Vous aviez d’ailleurs le goût que ce roman soit ancré dans quelque chose que vous connaissiez bien. Est-ce un hommage à ce beau quartier ? Est-ce que ce quartier a nourri votre récit ?
Gabrielle Caron : absolument ! J’ai adopté Villeray dès que j’y ai emménagé. Je trouve que, comme beaucoup de quartiers de Montréal, il est riche de son histoire. Il a évolué à travers le temps et la vie en ce moment y est très agréable. J’adore la vie de quartier, qui s’y est développé au fil des décennies.
Échos littéraires : Maintenant, que « Hanter Villeray » est déjà un coup de cœur pour beaucoup de personnes, notamment pour le Premier ministre du Québec, François Legault, qui en a parlé, comment envisagez-vous la suite de votre parcours d’écrivaine ? y’ a-t-il déjà un projet en voie de finition ?
Gabrielle Caron : Ça m’a beaucoup émue que les gens aiment autant l’histoire de Maude et de mes fantômes. Je vais peut-être écrire encore 50 livres. Mais peut-être aussi que je n’en réécrirais jamais. Je ne sais pas encore. On verra bien !
Un énorme merci !
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