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Katia Hacène

Dans mes écrits, il y a un peu de moi et beaucoup des autres.

  Katia Hacène est Chroniqueuse, traductrice, romancière, poétesse et ancienne journaliste au quotidien Horizons et membre fondateur du quotidien francophone Le Soir d’Algérie. Notre invitée est née à Alger le 28 juin 1961, dans une famille d’intellectuels kabyles. Après des études au lycée français d’Alger (Lycée Descartes), elle obtient un baccalauréat série philosophie – lettres, puis une licence en anglais à l’université. L’arabisation ne lui permettant pas d’intégrer l’Université des sciences sociales et humaines, elle opte sans enthousiasme pour une licence d’anglais. Une licence, qui lui permet d’enseigner cette langue. En 1986, elle entreprend une carrière de journaliste polyvalente en langue anglaise et française au journal Horizons. En 1990, elle est membre fondateur, honoraire au quotidien francophone le soir d’Algérie où elle occupe un poste de chef de rubriques. Depuis 1995, elle vit à Toulouse, en France, où elle exerce dans le secteur social et anime des ateliers de langue anglaise avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Penseur avant tout, sa philosophie de vie exprimée à travers « Des mots qui pansent les maux » lui vaut une certaine notoriété. En novembre 2023, elle annonce qu’elle cède l’intégralité du montant de ses droits d’auteur en Algérie au profit des plus démunis.

Bibliographie:

Publications en Algérie
  • Une vie en images (roman), 2023
  • Des mots qui pansent les maux, 1ère et 2ème séries 2017-2018
  • L’étonnant voyage de Tarbilala (roman d’évasion), 2017
  • Des mots qui pansent les maux (pensées et citations), 2016
  • Quand la bourrasque passe (roman), 2016
  • Pour l’amour de l’écriture (roman), 2016
  • La vie comme elle vient (poésie), 2016
  • L’univers de l’enfant (textes illustrés pour la jeunesse), 2016
  • Jusqu’au bout des flammes (roman), 2015
  • Le destin de Narimane (roman), 2015
Publications en France
  • Des mots qui pansent les maux (pensées et citations), 2015
  • Quand la bourrasque passe (roman), 2014
  • Pour l’amour de l’écriture (roman) 2011
  • La vie comme elle vient (poésie), 2007
  • Jusqu’au bout des flammes (roman), 2009
  • Le destin de Narimane (roman), 2007
  • À tous les enfants du monde (poésie jeunesse), 2008
  • L’univers de l’enfance (poésie jeunesse), 2005
  • Soleil voilé (poésie), 2005
  • Tani (nouvelle) 2003
05/07/2025

Katia Hacène

Dans mes écrits, il y a un peu de moi et beaucoup des autres.

  Katia Hacène est Chroniqueuse, traductrice, romancière, poétesse et ancienne journaliste au quotidien Horizons et membre fondateur du quotidien francophone Le Soir d’Algérie. Notre invitée est née à Alger le 28 juin 1961, dans une famille d’intellectuels kabyles. Après des études au lycée français d’Alger (Lycée Descartes), elle obtient un baccalauréat série philosophie – lettres, puis une licence en anglais à l’université. L’arabisation ne lui permettant pas d’intégrer l’Université des sciences sociales et humaines, elle opte sans enthousiasme pour une licence d’anglais. Une licence, qui lui permet d’enseigner cette langue. En 1986, elle entreprend une carrière de journaliste polyvalente en langue anglaise et française au journal Horizons. En 1990, elle est membre fondateur, honoraire au quotidien francophone le soir d’Algérie où elle occupe un poste de chef de rubriques. Depuis 1995, elle vit à Toulouse, en France, où elle exerce dans le secteur social et anime des ateliers de langue anglaise avant de se consacrer entièrement à l’écriture. Penseur avant tout, sa philosophie de vie exprimée à travers « Des mots qui pansent les maux » lui vaut une certaine notoriété. En novembre 2023, elle annonce qu’elle cède l’intégralité du montant de ses droits d’auteur en Algérie au profit des plus démunis.

Bibliographie:

Publications en Algérie
  • Une vie en images (roman), 2023
  • Des mots qui pansent les maux, 1ère et 2ème séries 2017-2018
  • L’étonnant voyage de Tarbilala (roman d’évasion), 2017
  • Des mots qui pansent les maux (pensées et citations), 2016
  • Quand la bourrasque passe (roman), 2016
  • Pour l’amour de l’écriture (roman), 2016
  • La vie comme elle vient (poésie), 2016
  • L’univers de l’enfant (textes illustrés pour la jeunesse), 2016
  • Jusqu’au bout des flammes (roman), 2015
  • Le destin de Narimane (roman), 2015
Publications en France
  • Des mots qui pansent les maux (pensées et citations), 2015
  • Quand la bourrasque passe (roman), 2014
  • Pour l’amour de l’écriture (roman) 2011
  • La vie comme elle vient (poésie), 2007
  • Jusqu’au bout des flammes (roman), 2009
  • Le destin de Narimane (roman), 2007
  • À tous les enfants du monde (poésie jeunesse), 2008
  • L’univers de l’enfance (poésie jeunesse), 2005
  • Soleil voilé (poésie), 2005
  • Tani (nouvelle) 2003

 

Katia Hacène est Chroniqueuse, traductrice, romancière, poétesse et ancienne journaliste au quotidien Horizons et membre fondateur du quotidien francophone Le Soir d’Algérie. Notre invitée est née à Alger le 28 juin 1961, dans une famille d’intellectuels kabyles. Après des études au lycée français d’Alger (Lycée Descartes), elle obtient un baccalauréat série philosophie – lettres, puis une licence en anglais à l’université.

L’arabisation ne lui permettant pas d’intégrer l’Université des sciences sociales et humaines, elle opte sans enthousiasme pour une licence d’anglais. Une licence, qui lui permet d’enseigner cette langue. En 1986, elle entreprend une carrière de journaliste polyvalente en langue anglaise et française au journal Horizons.

En 1990, elle est membre fondateur, honoraire au quotidien francophone le soir d’Algérie où elle occupe un poste de chef de rubriques. Depuis 1995, elle vit à Toulouse, en France, où elle exerce dans le secteur social et anime des ateliers de langue anglaise avant de se consacrer entièrement à l’écriture.

Penseur avant tout, sa philosophie de vie exprimée à travers « Des mots qui pansent les maux » lui vaut une certaine notoriété. En novembre 2023, elle annonce qu’elle cède l’intégralité du montant de ses droits d’auteur en Algérie au profit des plus démunis.

Bibliographie:

Publications en Algérie

  • Une vie en images (roman), 2023
  • Des mots qui pansent les maux, 1ère et 2ème séries 2017-2018
  • L’étonnant voyage de Tarbilala (roman d’évasion), 2017
  • Des mots qui pansent les maux (pensées et citations), 2016
  • Quand la bourrasque passe (roman), 2016
  • Pour l’amour de l’écriture (roman), 2016
  • La vie comme elle vient (poésie), 2016
  • L’univers de l’enfant (textes illustrés pour la jeunesse), 2016
  • Jusqu’au bout des flammes (roman), 2015
  • Le destin de Narimane (roman), 2015

Publications en France

  • Des mots qui pansent les maux (pensées et citations), 2015
  • Quand la bourrasque passe (roman), 2014
  • Pour l’amour de l’écriture (roman) 2011
  • La vie comme elle vient (poésie), 2007
  • Jusqu’au bout des flammes (roman), 2009
  • Le destin de Narimane (roman), 2007
  • À tous les enfants du monde (poésie jeunesse), 2008
  • L’univers de l’enfance (poésie jeunesse), 2005
  • Soleil voilé (poésie), 2005
  • Tani (nouvelle) 2003
05/07/2025

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Transcription de l'épisode

Échos littéraires : Katia Hacène bonjour, merci de nous accorder cette entrevue. Le métier d’écrivaine ne vous a pas trop intéressée au début. Vous y étiez même réfractaire et c’est votre maman vous a poussée à le faire, c’est elle qui vous disait au vu de votre plume, pourquoi ne pas écrire un livre, là, nous sommes en 2002 – Pourquoi cela ne vous a jamais rejoint ?

Katia Hacène : Merci à vous de m’accorder un entretien. Je commencerai ma réponse à cette première question par l’une de mes citations : « Je ne suis pas une femme de lettres. Je suis plutôt une femme de l’être ». En effet, ce que je produis n’est pas de la littérature, mais plutôt une philosophie de vie qui se traduit notamment dans mes recueils de pensées et citations, Des maux qui pansent les maux. Durant ma scolarité, j’ai toujours excellé en orthographe et en grammaire, mais beaucoup moins en rédaction et en dissertation. J’ai préféré la philosophie qui convenait beaucoup mieux à ma personnalité, mais dommage que l’enseignement de cette matière se limitait à la classe de terminale.

Échos littéraires : Vous auriez pu devenir, opticienne ou Psychologue (si c’était en français), mais vous êtes devenue journaliste Qu’est-ce qui vous a attiré dans ce métier, surtout que nous sommes en 1986 ?

Katia Hacène : Après mon Bac, je devais intégrer l’université des sciences sociales et humaines. Malheureusement, les circonstances (l’arabisation) ne me l’ont pas permis. Le problème est qu’à l’époque, j’ignorais qu’il existait une école paramédicale qui proposait de nombreux débouchés. Les cours y étaient dispensés en langue française. Si je l’avais su, je me serais dirigée avant tout vers l’école d’assistante sociale, sinon, à défaut, vers l’optique. Lorsque l’on est titulaire d’un baccalauréat, l’on a toujours tendance à se diriger vers les universités, mais pour moi, cela a été une erreur commise par un manque de renseignement. À la base, je n’étais pas attirée par le journalisme. Là aussi, c’est un peu le destin qui m’a dirigée vers ce métier. Au moment où j’achevais mes études universitaires, le quotidien « Horizons » voyait le jour avec, en dernière page, une rubrique entièrement rédigée en anglais. Ma mère, qui était à l’époque une célèbre chroniqueuse au quotidien El Moudjahid, m’a incitée à intégrer l’équipe qui animait cette rubrique d’Anglais. C’est ainsi que je me suis dit : « Après tout, pourquoi pas ? C’est en forgeant qu’on devient forgeron » … Et je me suis lancée. Je me suis formée sur le tas et je ne l’ai pas regretté. Ce métier enrichissant m’a beaucoup apporté. Je n’en conserve que de bons souvenirs.

Échos littéraires : Aucun de vos livres n’est autobiographique (sauf pour deux ou trois petits paragraphes, çà et là) pourquoi vous n’aimez pas parler de vous ?

Katia Hacène : Effectivement, étant de tempérament discret et pudique, je ne suis pas du genre à étaler ma vie et je n’aime pas beaucoup parler de moi. Quelques textes ou paragraphes peuvent être inspirés de certaines étapes de mon existence, mais je n’envisage pas d’écrire mon autobiographie. Je conclus par deux de mes citations : Dans mes écrits, il y a un peu de moi et beaucoup des autres. Ou encore : Je ne suis pas forcément ce que j’écris, car je n’écris pas forcément ce que je suis.

Échos littéraires : Votre premier roman, Le destin de Narimane, raconte l’histoire d’une jeune Algérienne victime d’une machination dans l’Algérie des années de plomb entre 1990 et 2001. Un livre qui a intégré le milieu estudiantin, il a été utilisé comme mémoire dans une université algérienne. Avec comme thématique : Entre modernité et tradition – comment avez-vous accueilli et vécu cette nouvelle ?

Katia Hacène : Mes deux premiers romans « Le destin de Narimane » et « jusqu’au bout des flammes » intègrent régulièrement le milieu estudiantin. Je suis assez souvent sollicitée par des étudiants (surtout des étudiantes) en Français langue étrangère. Ces ouvrages sont utilisés non seulement pour leurs thématiques, mais aussi parce qu’ils sont faciles à lire. J’écris le plus simplement possible afin qu’ils soient accessibles à tout public et que nul n’ait besoin de recourir constamment à un dictionnaire pour comprendre le vocabulaire que j’utilise. Mes livres ne s’adressent pas à une élite d’intellectuels, mais plutôt à une classe populaire. Il n’est pas nécessaire de posséder une grande maîtrise de la langue française pour me lire.

Échos littéraires : J’ai lu que l’écriture vous a beaucoup aidé à revivre. Pour vous, c’est un peu le prolongement de votre ancienne profession. Pourquoi vous dites :  Revivre, y’ a-t-il eu une période où les choses étaient en berne ?

Katia Hacène : Plutôt que « revivre » (car je n’ai jamais cessé de vivre), je dirais que mon activité d’auteur m’a permis de renouer avec la communication publique même si l’écriture littéraire, philosophique et poétique diffère de l’écriture journalistique. Il y a plusieurs années, à la suite d’un problème de santé, j’ai dû m’établir en France. Même si cela n’a pas été facile, j’ai rapidement rebondi. Mon âme de philosophe m’a toujours permis d’affronter et de relativiser les mauvaises passes ainsi que de surmonter les dures épreuves. J’ai toujours été ma propre psychologue.

Échos littéraires : Je sais que votre rêve est de voir, tous vos livres édités en Algérie. Est-ce que c’est fait, ou est en voie de l’être ?

Katia Hacène : Non seulement, c’est fait, mais depuis plusieurs années, je ne publie qu’en Algérie. Actuellement, tous mes ouvrages y sont disponibles. Seulement voilà, le fait de ne pas être sur place freine un peu la promotion de ces livres. C’est parfois frustrant mais heureusement qu’il y a les réseaux sociaux qui me sont d’un grand secours, et les médias.

Échos littéraires : La question incontournable est souvent reliée à vos projets, en 2023, vous avez écrit : Une vie en images, qui est la suite du destin de Narimane, avez-vous un livre en préparation ?

Katia Hacène : J’ai un livre qui est déjà prêt, mais j’ignore quand il sera publié. Il s’agit d’un nouveau recueil réunissant des chroniques poétiques et des citations inédites.

Échos littéraires : Merci beaucoup !

Katia Hacène : C’est moi qui vous remercie.

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